L’intelligence artificielle (IA) est un sujet qui pose de nombreuses problématiques dans la société actuelle et la perspective de son évolution, aussi bien sur le plan éthique que sur le plan technologique.
Commençons par définir ce qu’est l’IA : L’Intelligence Artificielle (IA) est la science dont le but est de faire faire par une machine des tâches que l’homme accomplit en utilisant son intelligence.
L’Intelligence Artificielle est apparue en 1956, et tend aujourd’hui à remplacer de nombreux emplois.
Par son impact sur la société, nous sommes nombreux à être sceptiques vis-à-vis du développement de cette technologie.
Cependant nous savons qu’en termes d’emploi, l’IA va en faire disparaître certains, en créer d’autres. Ce qui est sûr, c’est qu’elle va transformer profondément tous les métiers.
La France a de nombreux atouts pour se positionner comme leader. Notamment une excellence reconnue en mathématiques et en informatique. De nombreux responsables de la recherche sur l’IA pour les plus grandes entreprises du numérique sont aujourd’hui français.
En premier lieu nous pouvons citer Cédric Villani, chargé de réfléchir à la problématique de l’IA et député LREM de l’Essonne.
Cédric Villani est l’un des acteurs principaux du projet « AI FOR HUMMANITY », qui correspond au développement de l’IA en France.
Mais cette technologie a une envergure internationale : Elon Musk en est l’exemple.
Ce Léonard de Vinci du 21e siècle a développé une Start-up concentrée sur la recherche des évolutions envisageables de l’IA. Cette Start-up, Neurolink travaille sur l’intégration de cette technologie dans le cerveau humain.
Cette technologie permettra aux humains de concurrencer les machines dotées de l’IA. Cependant de nombreux neuroscientifiques rappellent le danger de vouloir faire de nous des « surhumains »; et conseillent vivement d’exploiter l’IA à bonne escient.
Une problématique se pose. Pourquoi vouloir améliorer notre cerveau par le biais de composants externes, alors que nous ne connaissons pas encore précisément son fonctionnement et ses capacités ?
En l’occurrence, Idriss Aberkane, neuroscientifique au CV surdimensionné, prône les voies d’apprentissage naturelles. Il nous dit que le Web 2.0, c’est-à-dire le web d’aujourd’hui pourrait être mieux exploité afin de nous permettre d’accéder à de nombreuses informations en un temps record, par nos propres capacités sans l’assistance de l’intelligence artificielle.
Alors l’IA n’est pas une nécessité, mais un outil que l’on peut utiliser à condition de prendre garde à ne pas nous faire supplanter.
A ce jour l’IA permet le développement de nombreuses Start-up grâce à Watson, l’une des plus grandes bases de données existantes, exploitée par IBM. Watson est capable de comprendre toutes les formes de données, d’avoir des interactions naturelles avec les gens, d’apprendre et de raisonner, et ce à grande échelle.
Ainsi, nous terminerons sur cette citation :
« Laisserons-nous la Terre à des robots ? Oui, mais ils seront nos enfants. Nous devons nos esprits à la vie et à la mort de toutes les créatures qui nous ont précédées dans la lutte nommée « l’évolution ». Tout cet effort ne doit pas se transformer en un immense gâchis : c’est notre mission. » Minsky, 1994.