Vous comprenez qu’une transition vers le cloud apporterait de nombreux bénéfices pour votre entreprise, mais vous êtes freiné par des considérations environnementales ? Il est vrai que le cloud n’avait jusqu’ici pas bonne réputation en matière d’émissions polluantes. Pourtant, de gros efforts ont été faits dans ce domaine, et les choses sont en train de changer. Découvrez pourquoi vos scrupules sont moins justifiés désormais.
Le cloud initialement épinglé pour son caractère énergivore
Lorsque le cloud a commencé à se généraliser, le public s’est inquiété de l’énorme hausse de la consommation énergétique associée à son déploiement. On estime que les datacenters du monde entier représentent déjà 1 % de la demande globale d’électricité. Dans certains pays, cette demande devrait grimper pour atteindre 15 à 30 % de la consommation nationale d’ici 2030. Cette forte augmentation est pour la plus grande part imputable aux clouds. Les gros distributeurs (Amazon, Google etMicrosoft) ont été particulièrement pointés du doigt.
Avec le nombre toujours croissant d’appareils connectés, le recours de plus en plus massif au télétravail, l’utilisation du cloud s’intensifie et la consommation des datacenters devrait flamber, logiquement.
Les poids-lourds du cloud tournent à l’énergie renouvelable
Mais c’est sans compter sans les efforts importants réalisés par les poids lourds du secteur en matière de réductions d’émissions carbone. Ces dernières années, ils se sont livré bataille pour s’emparer du titre de fournisseur le plus écologique de la planète. Cela les a menés à se concentrer sur les sources d’énergie renouvelable, et désormais, ils en sont même les plus gros clients. Google, qui couvre 100 % de sa consommation avec de l’électricité renouvelable, se vante même d’être neutre sur le plan carbone depuis 2017. Microsoft est lui aussi neutre en carbone, mais il ne devrait se fournir uniquement en énergie renouvelable qu’à partir de 2025, comme Amazon.
Une étude publiée l’année dernière par International Data Corporation (IDC) conforte l’hypothèse du cloud vertueux pour d’autres raisons. Les chercheurs ont comparé les émissions des centres de données formant des clouds avec des centres de données conventionnels (réseaux ne fournissant pas d’informatique en nuage).
Ils concluent que les clouds pourraient permettre d’éviter les rejets d’un milliard de tonnes de dioxyde de carbone entre 2021 et 2024.
Le cloud champion de la performance énergétique
Le ressort de ces réductions d’émissions serait l’efficacité énergétique supérieure du cloud, surtout lorsque les centres de données correspondants regroupent les clouds de plusieurs organisations utilisatrices. Des datacenters plus importants consomment relativement moins d’énergie que les centres plus petits et les datacenters d’entreprise, par exemple.
Ainsi, des centres de données plus gros effectuent relativement plus de calculs, leur refroidissement est moins gourmand en énergie et ils présentent des taux d’utilisation supérieure, sans que cela ne provoque pas une hausse proportionnelle de la consommation électrique.
Ces réductions seraient plus sensibles dans la région Asie/Pacifique, où la production électrique repose davantage sur les centrales à charbon. Les analystes s’attendent à ce que la région Europe/Moyen-Orient/Afrique, à laquelle La Réunion est rattachée, contribue à hauteur de 10 % à ces économies, grâce à l’utilisation de sources d’énergie plus propres. Et tout cela ne prend pas en compte les progrès qui seront réalisés pour éviter les gaspillages d’énergie dans les centres de données.
Une consommation ciblée d’énergie intermittente
Enfin, le cloud computing est par essence une technologie pragmatique : il peut fournir des calculs partout dans le monde, en fonction des besoins. Cette capacité se double d’une autre qualité : il peut prendre l’énergie là où elle est la moins polluante à un instant donné.
Or, une partie de l’énergie renouvelable repose sur des sources intermittentes (solaire, éolien). L’informatique en nuage pourra donc optimiser son alimentation avec un cocktail énergétique plus riche en énergies intermittentes (plus propres).
Bien sûr, à La Réunion, le problème se pose moins en ces termes, nos data centers ne seront jamais aussi vastes que ceux des GAFAM. Il n’empêche que certaines de ces conclusions s’appliquent toujours : la mutualisation, c’est-à dire, le partage d’un datacenter par plusieurs clients utilisateurs, est en soi un facteur d’économie d’énergie et de réduction des émissions polluantes.
Donc, si cette lecture vous a permis de vous débarrasser de vos inquiétudes écologiques, vous pouvez nous contacter dès à présent pour que nous débutions ensemble votre transition vers une informatique plus verte grâce au cloud !