Votre entreprise est confrontée à la lourdeur de la maintenance de vos serveurs et au manque d’évolutivité de votre infrastructure ? Ou au fait qu’ils absorbent toute l’énergie de votre service informatique parce qu’ils sont trop compliqués à entretenir, sans vous permettre d’améliorer votre rentabilité ? Migrer vers le cloud vous permettra de remédier à ces difficultés et de doper la productivité de votre entreprise.
Mais une décision aussi importante que l’adoption des technologies cloud ne se prend pas à la légère, d’autant que sa mise en œuvre ne se fait pas en un claquement de doigts. Parfois, les entreprises sont confrontées à des coûts imprévus et des dépassements de délais entraînant des pertes de productivité importantes. Si votre entreprise n’est pas encore passée au cloud elle-même, c’est peut-être parce que vous avez déjà recueilli des témoignages de mauvaises expériences ?
Une planification méticuleuse est essentielle pour réussir votre migration vers le cloud. Voici nos conseils.
1. Évaluez les besoins et objectifs de la migration
Avant de débuter le chantier d’un déploiement cloud, vous devez définir quels sont les besoins et objectifs de votre entreprise. Vous pourrez ainsi choisir la solution cloud la plus adaptée et planifier efficacement votre migration.
Dressez un inventaire de l’existant
Définir vos objectifs de migration cloud débute par la réalisation d’un inventaire de votre infrastructure informatique. Il vous permettra d’évaluer vos logiciels, les quantités de données impliquées et de mesurer quelles sont vos charges de travail (la quantité de traitements réalisée par un ordinateur à un moment donné).
Une fois que vous aurez réalisé cet inventaire, vous pourrez fixer des indicateurs clés de performance que vous souhaiterez obtenir avec votre migration vers le cloud.
Ces indicateurs pourront porter sur le temps de chargement des pages et aux temps de réponse des logiciels (crucial à La Réunion…), la disponibilité, l’utilisation de l’unité centrale et de la mémoire.
Choisissez le type de cloud approprié
Quel type de cloud correspond à vos besoins : un cloud privé ou un cloud public ?
Un cloud public est moins onéreux, ne requiert aucune maintenance et offre une très grande évolutivité. Mais il ne permet pas toujours de répondre aux contraintes de conformité auxquelles les entreprises peuvent être astreintes.
Songez aux clouds publics d’Amazon (AWS), ou de Google, qui ont des data-centers implantés aux États-Unis et dans d’autres pays. Autrement dit, qui ne vous permettront pas de respecter le RGPD (Règlement général sur la protection des données)
En revanche, un nuage privé est un cloud exclusivement déployé pour votre entreprise. Il permet mieux de respecter la confidentialité de vos données et d’assurer leur protection contre les menaces de cybersécurité.
Vous pouvez disposer de votre propre infrastructure, mais ce n’est pas une obligation : vous pouvez aussi l’externaliser, c’est-à-dire, vous adresser à un prestataire possédant ses propres datacenters pour héberger votre cloud.
Une troisième voie est celle du cloud hybride, qui combine cloud public et cloud privé.
Choisissez les bons logiciels
Le cloud computing n’est pas une panacée et certaines applications n’y sont pas du tout adaptées.
D’autres logiciels se prêtent mieux à un hébergement sur un nuage privé ou hybride, plutôt qu’à un cloud public. Par exemple, une migration sur un cloud public ne conviendra probablement pas aux logiciels qui traitent des données sensibles si ces derniers n’offrent pas de sérieuses fonctionnalités de sécurisation (le chiffrement des données, a minima).
Avant de lancer la migration, effectuez une analyse pour déterminer les applications qu’il serait judicieux de faire migrer – et les autres.
Pour ce faire, posez-vous les questions suivantes :
- Quelles sont les applications qui peuvent être transférées immédiatement, et celles qui nécessiteront une adaptation ? Pour les logiciels immédiatement transférables, quel type de nuage informatique (public, privé ou multicloud) serait le plus approprié ?
- Si une adaptation est nécessaire, quelle est l’ampleur de cette modification ? La migration de cet applicatif demeurerait-elle valable malgré tout ?
- Évaluez le retour sur investissement que vous retirerez de chaque application que vous pourriez transférer et le délai nécessaire pour l’obtenir.
2. Choisissez avec soin les responsables et partenaires impliqués
Désignez un responsable chargé d’orchestrer la migration
Désignez dès le départ un chef de projet que vous chargerez de la responsabilité des opérations de migration en interne.
De nombreuses entreprises commettent l’erreur d’impliquer un trop grand nombre de décideurs afin de profiter de la combinaison d’expertises variées. Mais elles prennent le risque de paralyser le projet en cas de désaccord sur certains points.
Il vaut mieux collecter les avis des différents responsables au cours des premières étapes. Mais rapidement, vous devrez mettre fin à cette consultation qui pourrait mener à une certaine désorganisation.
Chargez votre chef de projet d’établir un plan de migration détaillé identifiant les étapes clés, les responsabilités et les délais.
Il devra aussi informer les différents responsables de l’évolution de la migration, en justifiant l’adoption de telle ou telle solution.
Enfin, il pourra organiser la formation des employés pour qu’ils s’adaptent à leur nouvel outil de travail et les nouvelles procédures pour l’utiliser.
Choisissez le bon fournisseur de services en nuage
Votre fournisseur de cloud devra vous aider non seulement au cours du processus de migration vers le cloud en lui-même, mais aussi après. Il s’agit donc de vous préparer à un partenariat de long terme… et de ne pas vous tromper !
Pour évaluer le fournisseur de services à retenir, vous devrez vous poser ces questions :
- Ce prestataire utilise-t-il des outils spécifiques pour faciliter la migration ?
- Quel est son niveau d’expérience ? A-t-il déjà été confronté à des défis particuliers, tels que des architectures rigides ou la nécessité d’intégrer (ou de remplacer) des technologies obsolètes ?
- Est-il capable de gérer des environnements cloud publics, privés ou multicloud de n’importe quelle taille ? Quelles sont ses qualifications en termes d’infogérance, de virtualisation et des autres services informatiques associés au cloud ?
- Dispose-t-il de datacenters, et si ce n’est pas le cas, qui hébergera vos données et applications ? Quelles sont les garanties offertes par ce tiers ?
Enfin, votre prestataire devra s’engager sur des niveaux de service concernant l’avancement des travaux.
3. Concevez votre architecture cloud
Déterminez quelle sera votre organisation cloud
Comment sera organisé votre cloud ? Y traiterez-vous toutes vos données et logiciels de la même manière ?
Probablement pas. Car vous serez confronté aux exigences différentes de vos logiciels métiers en fonction de la nature des données exploitées, en termes de niveau de sécurité, de bande passante et de disponibilité requises (en principe vous avez déjà identifié ces caractéristiques lors de votre inventaire).
Par exemple, si vos commerciaux se déplacent (ou s’ils pratiquent le télétravail), ils auront besoin d’accéder aux données de leurs clients dans votre CMS (logiciel de gestion de la relation client) très rapidement, et ce, quel que soit l’endroit où ils se trouvent – et à toute heure, s’ils sont à l’autre bout de la planète.
De même, si vous traitez des données personnelles confidentielles telles que des données financières, vous devrez veiller à instaurer un niveau de sécurité très élevé pour les protéger.
Vous devrez aussi vous assurer que les centres de données sur lesquels elles sont hébergées sont localisés au sein de l’Union Européenne, afin de vous mettre en conformité avec le RGPD.
À chaque logiciel, sa migration
Une migration cloud fournit une excellente opportunité de moderniser votre outil de travail, et pas uniquement en elle-même. Car elle vous offre aussi l’occasion de réfléchir à la pertinence de votre outillage logiciel.
En effet, le processus d’exécution de la migration retenu dépend pour une grande part de l’architecture de vos applications métiers et de vos données.
Chaque logiciel nécessite que vous développiez une stratégie de migration spécifique. Vous avez plusieurs possibilités de choix en matière de modèles de déploiement :
- Migrer une application et ses données telles quelles ;
- Profiter de la migration pour modifier et réorganiser certains éléments de cet applicatif ;
- Concevoir une toute nouvelle architecture pour cette application afin de l’adapter à l’informatique nuagique ;
- Conserver certains éléments sur site – de manière transitoire, ou non.
- Renoncer à migrer certaines fonctionnalités devenues inutiles.
- Remplacer certain(e)s fonctionnalités/modules (celles/ceux auxquel(le)s vous avez décidé de renoncer) par une/des solution(s) en mode SaaS provenant d’un ou plusieurs autre(s) éditeur(s).
Ainsi, vous aurez peut-être intérêt à opter pour une architecture hybride (stockage des données sur site combiné à un hébergement externalisé) si certains de vos logiciels exploitent des données personnelles.
L’hébergement sur site vous permettra en effet de mieux maîtriser l’obligation de respect des normes de confidentialité imposées par le RGPD.
De même, certaines de vos données nécessitent d’être constamment disponibles. Par exemple, vos données clients à jour doivent être consultables en permanence. Si votre fichier clients est très volumineux, vous devrez probablement le découper pour procéder à une migration graduelle, bloc par bloc.
À chaque étape de ce processus, vous devrez vérifier que tout s’est bien passé avant de poursuivre le transfert.
Si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas vous équiper de serveurs, vous pourrez vous adresser à un prestataire disposant de plusieurs data-centers pour qu’il vous fournisse un hébergement en mode cloud privé.
Cette externalisation vous permettra de bénéficier des avantages du cloud tout en vous conformant au RGPD.
Conclusion
Un dernier conseil en conclusion, si votre entreprise est établie dans l’Océan Indien : n’ignorez pas les questions de bande passante. En effet, l’utilisation d’un cloud implique le transfert de très gros volumes de données. Autrement dit, elle est très gourmande en bande passante.
Sans doute, vous ne connaissez déjà que trop bien ce petit sablier qui s’éternise à l’écran (ou la roue qui semble tourner dans le vide), témoins des chargements de page len-tis-simes ? Épargnez-vous ces multiples agacements au quotidien et optez pour un hébergement cloud chez Stor Solutions.
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